lundi 9 mars 2015

Comment se protéger des grands narcissiques?






Comment se protéger des grands narcissiques?


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Le Dr Laurent Schmitt détaille les moyens de repérer les profils toxiques et de les tenir à distance. 

Comment se protéger des grands narcissiques?
Face aux grands narcissiques, l'esquive ou la fuite sont des options à envisager.
REUTERS/Suzanne Plunkett

"La première étape consiste à identifier les manifestations de dédain, d'ironie glacée et de mépris qui sont à l'oeuvre. Il est essentiel de s'ouvrir à des proches afin de valider son ressenti personnel. Et si cela ne suffit pas, il faut éventuellement envisager de passer par un thérapeute, qui peut aider à trouver la bonne distance. Une fois la relation de pouvoir mise en place, les choses se corsent. Si l'on a un ego "costaud" et que l'on est prêt à se battre, on ne doit pas hésiter à "mettre le casque". Tout en étant conscient que l'on risque de prendre pas mal de coups... 



Pour de multiples raisons (relations hiérarchiques, risques de licenciement, pressions insidieuses...), il est souvent délicat, en pratique, de se lancer dans un tel combat, d'autant qu'il n'est pas gagné d'avance. Je conseille alors l'esquive ou la fuite - le "pas de côté" ou la distance. Mais cela suppose d'avoir dans son entourage proche (conjoint, amis, famille...) des gens solides qui permettent de trouver d'autres pôles d'intérêt dans la vie car, dans ce genre de situation, rien n'est pire que la rumination stérile.


L'essentiel réside dans ce qui survient "après". Pour certains, cette (très) mauvaise expérience fait office de vaccin : après avoir analysé ce qui s'est passé, ils sont capables d'identifier les mécanismes d'emprise de "l'autre", mais aussi leur part de responsabilité - j'emploie le mot à dessein, étant entendu que les relations se jouent toujours à deux. Et, bien sûr, il ne s'agit pas de tomber dans un sentiment de culpabilité mal venu.  
D'autres passent d'un piège à un autre, dans un processus de répétition plus fort que leur volonté consciente. Il faut, dans ce cas, se demander pourquoi cette répétition se produit et quelles formes de "bénéfices secondaires" la personne en retire. Ces questions sont dérangeantes, mais il peut être nécessaire de les affronter." 

















































































L'EXPRESS




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