Jean-Louis Trintignant en 2017. |
Jean-Louis Trintignant confie "être mort" le même jour que sa fille Marie
Paris Match ||Mis à jour le
Dans le dernier livre de Catherine Ceylac, l’acteur de 87 ans fait des confessions bouleversantes sur sa fille Marie Trintignant.
«J’ai purgé ma peine». Ces quelques mots sur le compte Facebook de Bertrand Cantat, alors qu’il fait actuellement son retour dans la lumière quinze ans après la mort de Marie Trintignant, a suscité une forte indignation. Le chanteur a été contraint d’annuler sa venue dans les festivals suite à une pétition qui le lui demandait expressément. Dans cette folie médiatique, Catherine Ceylac sort son livre «A la vie, à la mort», recueil de témoignages allant de Line Renaud à Carla Bruni en passant par Jean-Louis Trintignant. Le journal «Télé Loisirs» s’est procuré les pages de l’acteur de 87 ans, se battant actuellement contre un cancer, vivant toujours péniblement la disparition de sa fille tant aimée. Car quinze ans après, Jean-Louis se sent coupable de cette mort prématurée. «Je suis mort le 1er août 2003, le jour où Marie est morte. A l’intérieur de moi, tout est détruit, a-t-il confié à Catherine Ceylac.
"C'est peut-être de ma faute"
Mais il ne s’arrête pas là. L’acteur raconte ce soir de 2003 et révèle comment il aurait «peut-être» pu empêcher cette terrible dispute entre Marie et Bertrand Cantat. «Je devais venir la retrouver ce soir-là et je ne suis pas venu. C’était un grand voyage en voiture, quatre ou cinq jours, explique-t-il. C’est peut-être de ma faute : si j’avais été présent ce soir-là, elle ne serait sans doute pas morte. Cette culpabilité me pèse beaucoup parce que je suis presque sûr d’avoir raison».
Ces derniers jours, un autre membre de la famille Trintignant a souhaité s’exprimer. Nadine, la mère de Marie, a confié à Lea Salamé son indignation face au retour de Bertrand Cantat dans la sphère médiatique. «Je trouve honteux, indécent, dégueulasse qu’il aille sur scène». Un avis partagé par Samuel Benchetrit, l’ancien époux de la défunte. «Ce type a tué de ses mains la mère de mon fils. Il a enlevé une femme libre extraordinaire à ses parents, aux gens qui l’aimaient, dont je faisais partie».
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