Trois ans après le drame qui a emporté leur fille en 2011,
des parents japonais ont reçu une lettre qui datait... de 2004.
Ils ont d'abord cru à un miracle, ils ont pensé un instant qu'elle était
vivante. Trois ans après la mort de leur fille de 26 ans dans le tsunami du 11
mars 2011, des parents ont reçu une lettre signée de sa main : "Papa,
Maman, quand vous recevrez cette lettre, je me demande si vous aurez déjà des
petits enfants".
L'espoir retombe quand ils découvrent la date d'envoi. La jeune japonaise avait écrit le courrier le 10
janvier 2004. En visite musée de Meiji-Mura, près de Nagoya, elle avait utilisé
le service "heartful letter" (lettre du fond du coeur), qui
permet d'écrire une lettre qui sera envoyée dix ans plus tard.
Son corps n'a jamais été retrouvé
Jeune et inquiète sur son avenir
elle avait même écrit : "Peut-être que je serai mariée et que j’aurai un
enfant, mais… et si j’étais toute seule?", continue la lettre." Juste
avant le drame, elle s'était fiancée avec son amour de lycée, qu'elle
fréquentait depuis huit ans. "Qui aurait pu imaginer qu'elle ne serait
même pas là dans dix ans ?", demande
la mère.
La jeune fille travaillait dans
comme intérimaire dans la ville de Otsuchi, dans la préfecture d'Iwate, quand
elle a été emporté par le
tsunami qui a frappé la côte japonaise.
L'hôtel de ville dans lequel elle se trouvait a été balayé par l'immense vague.
Son corps n'a jamais été retrouvé. Ses parents, qui avaient insisté pour
qu'elle quitte Kyoto et qu'elle revienne dans sa ville natale, avaient accepté
sa mort sans jamais en avoir la preuve. Depuis qu'ils ont reçu cette lettre venue tout droit du passé, le 12
janvier, ils s'accrochent à ces mots : "Maman, Papa, vous avez fait
tellement pour moi. Maintenant, c’est moi qui vais prendre soin de vous."
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