Le dernier envol de James Salter
Le grand romancier américain est mort ce vendredi à 90 ans. Dans les traces de Saint-Exupéry ou Hemingway, cet ancien pilote de chasse, journaliste, poète, scénariste et nouvelliste s'était distingué en seulement six romans en soixante ans.
En août dernier, James Salter présentait à Paris, à 89 ans, son nouvel ouvrage : "Et rien d’autre", paru aux éditions L'Olivier. Cette figure de la littérature américaine se confiait alors à Sandrine Treiner et Augustin Trapenard :
Voilà la phrase en exergue de ce premier roman en 31 ans, et que Salter voulait d'abord intituler "Todo" (tout). Ultime oeuvre saluée dans le monde entier et élue en septembre "livre étranger préféré des libraires" français.
James Salter ROXANE ROSELL © RADIO FRANCE
De son vrai nom James A. Horowitz, Salter est décédé ce vendredi à New York lors d'« une séance de gymnastique » a précisé son éditeur français, qui vient de publier la traduction de son premier roman autobiographique : Pour la gloire, paru sous le titre The Hunters ("Les chasseurs"), en 1956.
Dans les traces de Saint-Exupéry ou Hemingway, cet ancien militaire était devenu une plume remarquée en seulement six romans en soixante ans.
Formé à la prestigieuse académie militaire de West Point, il avait intégré le Pentagone puis participé à la guerre de Corée.
Son écriture restera marquée par cette première vie.
Ce "frotteur de mots", comme il s'était défini, avait été distingué par l'Académie américaine des Arts et des Lettres pour l'ensemble de son œuvre.
Mais James Salter fut aussi journaliste, poète, scénariste et nouvelliste.
Son autobiographie, Une vie à brûler, était parue en 1998.
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