Jean-Paul Belmondo |
Jean-Paul Belmondo aura les honneurs des Invalides
L’organisation de cet hommage a été mis au point, hier, avec la famille et le gouverneur militaire de Paris. On sait déjà que l’hommage, pendant lequel Emmanuel Macron prononcera un discours, n’aura pas la raideur protocolaire des grandes cérémonies militaires. Il se voudra populaire, à l’image de l’acteur haut en couleur et empreint de liberté. Le ton n’est pas aisé à trouver si le président ne veut pas tomber dans un procès en récupération.
Les Invalides, édifice du XVIIe siècle voulu par Louis XIV, sont un lieu chargé d’histoire. Site militaire, abritant un hôpital, il réclame de la solennité. Sans compter les impératifs de sécurité. Les discussions entre les époux Macron, le gouverneur militaire de Paris et la famille ont cherché à trouver un juste équilibre entre un moment «léger» partagé par tous les Français, et un temps de deuil exceptionnel.
Suggestions du président
Si la longue cour d’honneur et les hommages organisés aux Invalides sont principalement réservés aux militaires, plusieurs cérémonies récentes ont été dédiées à des personnalités civiles, dont les noms ont été, à chaque fois, suggérés par le président de la République.
Quinze jours après les attentats du 13 novembre 2015, la présidence de la République avait par exemple décidé de mettre à l’honneur les victimes. Quelque 2 500 proches, blessés ou rescapés furent conviés pour un «temps partagé avec la nation». L’heure fut rythmée par un discours de François Hollande, mais aussi par des temps musicaux loin des fanfares militaires. En juillet 2017, Emmanuel Macron avait présidé une cérémonie en l’honneur de Simone Veil, une des figures politiques préférées des Français. Six mois plus tard, c’était au tour de l’écrivain et académicien Jean d’Ormesson d’être ainsi distingué.
L’organisation de cet hommage a été mis au point, hier, avec la famille et le gouverneur militaire de Paris. On sait déjà que l’hommage, pendant lequel Emmanuel Macron prononcera un discours, n’aura pas la raideur protocolaire des grandes cérémonies militaires. Il se voudra populaire, à l’image de l’acteur haut en couleur et empreint de liberté. Le ton n’est pas aisé à trouver si le président ne veut pas tomber dans un procès en récupération.
Les Invalides, édifice du XVIIe siècle voulu par Louis XIV, sont un lieu chargé d’histoire. Site militaire, abritant un hôpital, il réclame de la solennité. Sans compter les impératifs de sécurité. Les discussions entre les époux Macron, le gouverneur militaire de Paris et la famille ont cherché à trouver un juste équilibre entre un moment «léger» partagé par tous les Français, et un temps de deuil exceptionnel.
Suggestions du président
Si la longue cour d’honneur et les hommages organisés aux Invalides sont principalement réservés aux militaires, plusieurs cérémonies récentes ont été dédiées à des personnalités civiles, dont les noms ont été, à chaque fois, suggérés par le président de la République.
Quinze jours après les attentats du 13 novembre 2015, la présidence de la République avait par exemple décidé de mettre à l’honneur les victimes. Quelque 2 500 proches, blessés ou rescapés furent conviés pour un «temps partagé avec la nation». L’heure fut rythmée par un discours de François Hollande, mais aussi par des temps musicaux loin des fanfares militaires. En juillet 2017, Emmanuel Macron avait présidé une cérémonie en l’honneur de Simone Veil, une des figures politiques préférées des Français. Six mois plus tard, c’était au tour de l’écrivain et académicien Jean d’Ormesson d’être ainsi distingué.
Les chanteurs ou acteurs sont évidemment rares à avoir les honneurs des Invalides. Pour eux, le protocole sait en général se montrer plus innovant dans la forme, autorisant extraits de films ou musiciens. Le 5 novembre 2018, c’est au son du duduk, instrument traditionnel arménien, que le corps de Charles Aznavour était entré aux Invalides. Et c’est sur l’air d’Emmenez-moi, repris par l’assistance, que son cercueil quitta le site. Dans la foule recueillie se trouvait d’ailleurs Jean-Paul Belmondo.
Sans attendre le temps républicain du 9 septembre, qui sera retransmis sur des écrans géants sur l’esplanade des invalides, les témoignages et les marques d’amitié du monde du cinéma ont plu, hier, chacun rappelant la gouaille, l’humour et le professionnalisme de Belmondo. Ce qui a fait dire à son ami le journaliste Philippe Labro: «En un sens, l’hommage national a déjà eu lieu.»
LE FIGARO
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