Leïla Slimani, romancière franco-marocaine, à Paris, le 9 septembre 2014.Photo Jérome Bonnet pour «Libération» |
LE PRIX GONCOURT ATTRIBUÉ À LEÏLA SLIMANI
Par LIBERATION— 3 novembre 2016 à 12:49
La romancière franco-marocaine a été récompensée pour «Chanson douce», son deuxième roman.
C’est finalement Leïla Slimani qui emporte le Goncourt, pour Chanson douce (Gallimard), un thriller psychologique inspiré de faits réels, qui raconte l’assassinat de deux jeunes enfants par leur nourrice. La romancière franco-marocaine était également finaliste du prix Renaudot, mais le jury du Goncourt a la priorité du choix et le doublon n’est pas possible. Ces vingt dernières années, seul quatre femmes ont décroché le prix Goncourt.
Dans Chanson douce, son deuxième roman, Leïla Slimani raconte l’histoire de Louise, nounou «blanche», pauvre, veuve et mère abandonnique sans âge, qui assassine les deux enfants dont elle s’occupe, Mila et son frère cadet Adam.
Par ailleurs, le prix Renaudot a été remis à Yasmina Reza pour Babylone, l’histoire d’une femme normale à qui il arrive des choses normales : la mort de sa mère, une fête de printemps qui se passe à peu près bien… Malheureusement suivie d’un drame conjugal chez les voisins du dessus.
RIMBAUD
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