Les 10 raisons pour lesquelles la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris était la plus belle de toutes
Les 10 raisons pour lesquelles la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris était la plus belle de toutes
Les attentes étaient élevées, les moqueries aussi. Puis la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris a commencé. Et les rires ont cessé. PAR LA REDACTION DE VANITY FAIR
27 JUILLET 2024
1 - La playlist, première médaille d’or française
Qui peut s’asseoir à la table du DJ de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 et dire : « J’ai de meilleurs goûts que toi » ? Pour nous, personne. Gala, DJ Mehdi, les Daft Punk ont côtoyé Daniel Balavoine, Véronique Sanson, Mylène Farmer, France Gall mais aussi les Rita Mitsouko, Dalida, Justice, Modjo et Claude François, Gojira sur la Conciergerie pour un duo avec Carmen, Rim’K à la tombée de la nuit, Philippe Katerine en Dionysos d’un soir, Axelle Saint-Cirel tricolore pour une Marseillaise chantée depuis les toits de Paris… Bref, la meilleure des soirées de l’été, tout bonnement. Pour la grande arrivée de la délégation française, Que je t’aime de Johnny Hallyday et Lettre à France se sont répondus, et nous avons eu des frissons. Merci au COJO de publier la playlist sur toutes les plateformes, la France en a besoin. Bon, d’accord, surtout nous.
2 - Paris, plus belle Seine du monde
On le savait, le pari était tellement risqué. Mais à l’arrivée, quel décor grandiose ! Du Pont-Neuf aux Invalides, de Notre-Dame au Trocadéro, la majesté et la grandeur des monuments si magnifiquement éclairés ont justifié à eux seuls ce choix d’une cérémonie à ciel ouvert. La Ville-Lumière, plus que jamais, n’avait jamais aussi bien mérité son nom. Tous les stades du monde vont paraître bien petits à présent.
Sur la Seine.
MARKUS GILLIAR - GES SPORTFOTO/GETTY IMAGES
3 - Lady Gaga et son truc en plumes
Premier grand moment musical en live, Lady Gaga. Certes, le secret avait été éventé, mais l’émerveillement a été entier quand les premières notes de Mon truc en plumes de Zizi Jeanmaire, dans une tenue Dior Haute Couture composée sur mesure pour rappeler les costumes de scène de la meneuse de revue, ambiance cabaret French Cancan, version 2024. Un soupçon de Hollywood sur les quais de Paris, avec des pom-poms piochés dans les archives du Lido, pour toujours mêler tradition et modernité.
Lady Gaga a ouvert le bal des chansons de la cérémonie des Jeux olympiques de Paris 2024 en chantant le célèbre titre de Zizi Jeanmaire, Mon truc en plumes.
4 - Aya Nakamura, reine de (l’Institut de) France
Comment faire taire les médisants avec plus de panache qu’un duo avec la Garde républicaine pour un medley de ses tubes et des plus grands titres de Charles Aznavour, le tout devant un Institut de France illuminé ? Impossible. Aya Nakamura, dans une robe à plumes dorées Dior inspirée des tenues de la Grèce antique, a livré une performance d’une modernité folle. Et si cela a fait grincer des dents, c’est encore mieux.
Après Lady Gaga, Aya Nakamura a chanté un medley, mêlant ses morceaux les plus connus avec des standards de Charles Aznavour.
5 - La pluie, meilleur second rôle
Il y a deux jours elle n’était pas prévue, mais elle s’est quand même invitée à la soirée. Et pas qu’un peu. Des trombes d’eau, une averse torrentielle. La pluie avait donc décidé de gâcher la fête ? Même pas ! Mieux, elle l’a sublimée. L’a faite basculer dans une dimension épique, parfois à la limite de la scénographie dantesque. Il y avait du courage et de la résilience, il y avait de l’héroïsme et du cran, de la bravoure et de l’inconscience chez ces chanteurs, danseurs, performers et figurants, costumes défaits, coiffure en berne, maquillage coulant, bas filés, qui ont accompli coûte que coûte ce pour quoi ils avaient répété depuis des mois, des années, portant haut la devise de Paris, Fluctuat nec mergitur. Quelque chose d’un peu plus grand que soi s’est produit ce 26 juillet, où même la pluie était la bienvenue.
La pluie n'a pas gâché la fête.
PICTURE ALLIANCE/GETTY IMAGES
6 - Thomas Jolly, l’intelligence de la mise en scène
Voilà bientôt deux ans que le directeur artistique imagine ce 26 juillet et rêve en grand. Le résultat est à la hauteur, et même au-delà. De l’émotion générée par le tableau sur la sororité à l’apparition sous cloche de Philippe Katerine, nu comme un Schtroumpf, chaque séquence, chaque scène, s’enchaînant parfaitement avec la suivante, était chorégraphiée au millimètre malgré une météo qui à tout moment pouvait tout mettre par terre, au sens propre. Mais même la pluie a fini par s’incliner devant tant d’ingéniosité et d’inventivité.
Sur la Seine.
IMAGE PHOTO AGENCY/GETTY IMAGES
7 - Le porteur masqué
Une vue imprenable sur les toits de Paris, avec un clin d’œil à Assassin’s Creed, un passage par une tyrolienne, un petit côté Homme au masque de fer qu’on a adoré. Ce porteur masqué, qui a transporté la flamme olympique depuis le Stade de France jusqu’aux Catacombes, nous a offert des moments magiques, jusqu’au cheval argenté (coucou Beyoncé) flottant sur la Seine, dispersant l’esprit olympique et ses ailes illuminées sous tous les ponts. Même la pluie a fait une pause bien méritée quand le galop a démarré, pour apporter le drapeau olympique au Trocadéro. Et… on ne sait toujours pas qui se cachait sous cette capuche, mais il faut bien quelques mystères dans la vie.
Paris , France - 26 July 2024; The Olympic flag is brought up by Floriane Issert during the Opening Ceremony of the 2024 Paris Summer Olympic Games at the Trocadero in Paris, France. (Photo By David Fitzgerald/Sportsfile via Getty Images)DAVID FITZGERALD/GETTY IMAGES
8 - Une navette chargée d’histoire
Déjà, lorsque Zinédine Zidane transmet la flamme à Rafael Nadal place du Trocadéro, les cœurs se serrent et l’émotion est là. Entre le français de Madrid et le majorquin de la porte d’Auteuil, il y a plus que du respect : une admiration mutuelle. Puis vient cette navette, qui rallie le Trocadéro, direction les Tuileries pour les derniers hectomètres de la flamme. À son bord, il faut retenir son souffle et le voir pour le croire : Serena Williams, Carl Lewis, Rafael Nadal et… Nadia Comaneci, icône des Jeux de Montréal 1976. Soit un pan entier de l’Histoire du sport. Comment faire mieux désormais ?
9 - Teddy Riner et Marie-José Pérec, magnifiques derniers porteurs
Au moment fatidique, devant plus d'1,5 milliard de téléspectateurs de par le monde, les mains de Marie-Jo Pérec et Teddy Riner n'ont pas tremblé avant d'exécuter le geste ultime, celui dont les images resteront à jamais gravées dans l'histoire du sport, voire dans l'Histoire tout court. Jusqu'au coup de théâtre final : transformée en montgolfière, la vasque se détache doucement, s'élève de quelques mètres, puis s'envole dans le ciel de Paris. On se souvient de Mohammed Ali, atteint de la maladie de Parkinson, allumant le chaudron à Atlanta en 1996. Du même niveau, ce moment-là restera lui aussi absolument magique.
Gardé secret jusqu'à la dernière minute, c'est un formidable duo qui a été choisi pour allumer la vasque des Jeux olympiques de Paris 2024. Et pas n'importe lequel.
10 - Les frissons Céline Dion
Il n'a fallu que quelques notes avant que l'émotion ne nous serre la gorge. Céline Dion a interprété L'hymne à l'amour depuis la Tour Eiffel, conclusion exceptionnelle à un show inoubliable pensé par Thomas Jolly. Il faut dire que les frissons étaient déjà bien là, renforcés par le moment où Zinédine Zidane a transmis la flamme olympique à Rafael Nadal qui, à bord d'un bateau avec Carl Lewis, Nadia Comaneci et Serena Williams, a emmené la torche jusqu'au Louvre. La vasque olympique a décollé et a laissé voir, en fond, la Tour Eiffel, où se trouvait la star québécoise. Sa voix, toujours aussi claire et puissante, a bouleversé les spectateurs et téléspectateurs avec ce classique de la chanson française d'Edith Piaf.
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