Pour son vingtième long-métrage, L’homme qu’on aimait trop, André Téchiné se confronte pour la deuxième fois aux faits divers. Après La fille du RER, qui revenait sur la médiatisation d’une fausse agression à caractère antisémite en juillet 2004, il s’inspire d’une extraordinaire énigme judiciaire, l’affaire dite « Le Roux ». L’enquête sur la disparition en 1977 d’Agnès Le Roux, héritière du Palais de la Méditerranée, mettant en cause son amant de l’époque, l’ex-avocat niçois Jean-Maurice Agnelet, est entre les mains de la justice depuis une trentaine d’années et a déjà fait l’objet de trois procès. Et ce n’est pas fini.