mercredi 28 février 2018

mardi 27 février 2018

Johnny Hallyday et les femmes / Une grande histoire d'amour


Johnny Hallyday et Sylvie Vartan

Johnny et les femmes, une grande histoire d'amour

Johnny Hallyday et les femmes de sa vie


Par Marion Galy-Ramounot | Le 06 décembre 2017

Avant Laeticia, il y a eu Sylvie Vartan, bien sûr, puis Nathalie Baye. Et Sabina, Babeth, Leah. Retour en images sur les conquêtes de Johnny.


Éternel amoureux. En soixante ans de carrière, Johnny Hallyday a peut-être eu autant de singles que de conquêtes. Des idylles qui ont débuté en même temps que le succès.

Johnny Hallyday et Sylvie Vartan

«La première fille avec laquelle j'ai vécu s'appelait Patricia Viterbo, livre le chanteur dans son autobiographie Dans mes yeux. C'était une jolie fausse blonde que j'ai eu le temps de voir brune.» Elle est morte tragiquement en 1966.
À l'époque, Johnny est déjà dans les bras de Sylvie Vartan, avec qui il restera jusqu'en 1980. Son grand amour. «La vraie veuve», disent certains. Avec elle, il a son premier enfant, David. Laura naît de son amour avec Nathalie Baye, en 1983. «Johnny est désarmant, vous savez, confiait l'actrice à Causette, en 2016. Tout le contraire de ce qu’on pourrait penser. Il est très timide, charmant et peut s’avérer très drôle. On a bien ri ensemble.» Une dizaine d'années - et d'histoires - plus tard, Læticia a apaisé «l'idole des jeunes». Elle est son pilier. Celle qui l'a supporté. Celle qu'il a aimée jusqu'à son dernier souffle.



Patricia Viterbo, 1962. On dit que Johnny a promis le mariage à Patricia, une jeune fan dont il est tombé éperdument amoureux. «C'était une belle fausse blonde que j'ai eu le temps de voir brune», écrit-il dans son autobiographie Dans mes yeux, parue en 2013. Il aurait rompu sous la pression de son entourage, et pour les beaux yeux de Sylvie Vartan. Patricia devient actrice, et meurt noyée dans la Seine après un accident de voiture en 1966.





Sylvie Vartan, de 1962 à 1980. Ils sont présentés par Eddie Vartan, le frère de Sylvie, fin 1961 à l'Olympia. Interrogés sur Europe 1, en 1963 après des vacances aux États-Unis, ils s'affirment : «Jusqu'à présent, on a dit qu'on était copains. Maintenant on peut dire qu'on est presque fiancés.»


Johnny Hallyday et Sylvie Vartan se marient le 12 avril 1965 à Loconville, dans l'Oise, sous les flashs de centaines de journalistes. Un an plus tard, la chanteuse donne naissance à David.



Puis vient le temps du tumulte, la demande de divorce de Sylvie, la tentative de suicide de Johnny, l'accident de la route...


Après des années de reconstruction et un exil aux États-Unis, le couple se sépare officiellement en novembre 1980.



Betsy Farley, 1980. Jeune mannequin américain de 20 ans, elle fera craquer Johnny sous les stroboscopes de l'Élysée-Montmartre, et ce, juste après son divorce avec Sylvie Vartan. L'idylle durera quelques semaines. «Quand je l’ai rencontrée, a avoué le rocker, cela a fait “tilt”». (22 décembre 1980.)





Babeth Etienne, entre 1981 et 1982.Quelques mois après son divorce, Johnny s'affiche avec ce top français de 24 ans. Il l'épouse quelques mois plus tard, en décembre, à Los Angeles. Le mariage durera deux mois et deux jours. (Retour des Seychelles, le 16 avril 1981.)






Sabina, 1982. Encore un model de 20 ans, allemand cette fois, avec qui il part pour une lune de miel improvisée en Thaïlande. (Paris, 17 juin 1981.)



Nathalie Baye, de 1983 à 1986. C'est la femme qui va changer Johnny. L'ouvrir à un monde qu'il ne connaît pas, moins populaire, plus intello. Leur relation étonne.


«Il est désarmant, vous savez, confiait Nathalie Baye à Causette en 2016. Tout le contraire de ce qu’on pourrait penser. Il est très timide, charmant et peut s’avérer très drôle. On a bien ri ensemble.» Quelques mois après leur rencontre dans une émission de télé, elle est enceinte. Laura Smet naîtra en novembre 1983.



Le couple heureux accepte une séance photo avec son bébé pour la presse, même si Nathalie Baye n'est pas très à l'aise avec l'idée. Ils se séparent en 1986 mais restent en bons termes.


Gisèle Galante, 1987. Il rencontre cette journaliste (fille de la grande actrice Olivia de Havilland) lors d'une interview. La rumeur dit qu'ils se seraient fiancés avant que Johnny ne se rétracte, quelques semaines avant le mariage.


Leah, 1988. La jeune Canadienne lui est présentée par son fils David. Résultat : quelques semaines de bonheur sur la Côte d'Azur.


Adeline Blondieau, de 1990 à 1992. Fou amoureux, il épouse la star de Sous le soleil, 19 ans à l'époque, à Ramatuelle en juillet 1990. Le couple fait les unes de Paris Match, sur une Harley ou en tenue de mariage, avant de se séparer en 1992.



Karin Martin, 1993. On ne sait pas grand chose de cette femme de 30 ans sa cadette, qui joue les transitions entre les deux «morceaux de passion» avec Adeline Blondieau. En quelques mois de relation, ils ont quand même le temps de faire une couverture de Paris Match, eux aussi.



Adeline Blondieau, de 1994 à 1995. Après deux ans de séparation, ils se remarient à Las Vegas en 1994, pour en finir en 1995. Vingt ans plus tard, l'autobiographie de Johnny,Dans mes yeux, décrira Adeline comme un «serpent». Elle l'accusera, quant à elle, de viol, mais perdra son procès.



Læticia Hallyday, de 1995 à aujourd'hui. Johnny rencontre le mannequin Læticia Boudou en mars 1995 à Miami. Personne n'aurait misé sur eux au départ. Et pourtant, ils ont formé le couple le plus solide de la people sphère française, et ce pendant plus de vingt ans.




Le 25 mars 1996, elle a 21 ans, lui 52. Nicolas Sarkozy les marie à la mairie de Neuilly-sur-Seine, pour le meilleur et pour le pire. Ils adoptent deux petites filles d'origine vietnamienne : Jade, en 2004, et Joy, en 2008.






«Joyeux anniversaire au plus grand amour de ma vie. Je t'aime mon ange», postait Johnny pour les 42 ans de sa femme, sur son compte Instagram le 18 mars.



«Joyeux anniversaire mon amour», postait à son tour Læticia pour les 74 ans de Johnny, le 15 juin. «Au papa merveilleux que tu es. My soul mate My best friend May All your dreams come true. Mon âme sœur mon meilleur ami Que tous tes rêves soient exaucés.»


lundi 26 février 2018

Johnny Hallyday / L'homme de la nuit et l'ami des stars

Johnny Hallyday avec Patrice Leconte et Jean Rochefort.
Venise, le 3 septembre 2002.

Johnny Hallyday, l'homme de la nuit et l'ami des stars

Par Chloé Friedmann | Le 07 décembre 2017

Serge Gainsbourg, Coluche, Catherine Deneuve, Lenny Kravitz, Patrick Bruel... Ils ont tous croisé la route du rockeur, décédé ce 6 décembre. Tour d’horizon de ces rencontres au sommet.


Johnny Hallyday évoluait sur scène avec autant d’aisance que dans la sphère people. À l’instar de son grand ami Michel Drucker, une autre icône de la planète célébrités. Le présentateur s’est ainsi effondré sur le plateau de France 2, ce mercredi 6 décembre, après avoir animé une émission consacrée à son ami, le rockeur décédé. Un deuil partagé par tous les grands noms qui ont traversé l’existence de l'idole des Français. Issus du monde du cinéma, de l‘humour, de la politique ou de la chanson, ils ont tous, pour une nuit ou pour la vie, fait partie de «la bande à Johnny».

Johnny Hallyday et les stars : le roi de la jungle
Johnny Hallyday avec la chanteuse grecque Melina Mercouri, Charles Aznavour, la danseuse de flamenco La Chunga et Charles Trenet.
Paris, 1971.
De Claude François à Lenny Kravitz
En quelques décennies de carrière, Johnny Hallyday aura fêté de mémorables anniversaires – il accueillit en sa demeure de Marnes-la-Coquette celui de Line Renaud, qui célébrait ses 88 ans en juillet 2016 –, assisté à de nombreux galas de charité et sympathisé en coulisses avec les grands de ce monde. De Claude François à Brigitte Bardot, en passant par Oliver Stone et Lenny Kravitz, retour en images sur les étoiles qui ont gravité autour du soleil Johnny.

MADAME







dimanche 25 février 2018

Succession Hallyday / Brigitte Bardot se dit dégoûtée et prend la défense de Laura et David



https://www.youtube.com/watch?v=cYt75N_tiHM

Succession Hallyday : Brigitte Bardot se dit dégoûtée et prend la défense de Laura et David



Par Sarah Lecoeuvre
Mis à jour le 24/02/2018 à 14:37
Publié le 24/02/2018 à 10:33

VIDÉO - «Moi, je serais Laeticia, je redonnerais à Laura et David ce qu'ils méritent d'avoir», a déclaré l'actrice ce samedi matin sur Europe 1.
«Ça me dégoûte». Interrogée sur la bataille autour du testament de Johnny Hallyday ce samedi matin sur Europe 1Brigitte Bardot n'a pas mâché ses mots. Elle a même choisi son camp dans la guerre qui oppose l'unique héritière Laeticia Hallyday d'un côté, et, Laura Smet et David Hallyday de l'autre. «Moi je serais Laeticia, je remettrais les pendules à l'heure et je redonnerais à Laura et David ce qu'ils méritent d'avoir», a-t-elle expliqué au micro de Wendy Bouchard.
Et de poursuivre. «Je n'aime pas beaucoup la façon dont Laeticia a fait mettre les sociétés musicales Johnny au nom de sa grand-mère et de son père. Ça me choque un peu». Surnommée «Mamie Rock», Elyette Boudou, 82 ans, est depuis 2012 l'unique représentante légale des sociétés française du couple Hallyday.
Avant Brigitte Bardot, quelques personnalités ont déjà pris la défense des premiers enfants de l'artiste. Comme Gérard Depardieu dans Quotidien ou encore Christine Angot dans On n'est pas couché . «Elle va en chier la Laeticia», a estimé l'acteur. «On se rend compte que la manipulation et l'abus de pouvoir ne sont pas seulement le fait des hommes, que ça peut être aussi le fait d'une femme», a commenté la romancière et chroniqueuse.
Sans parler du parrain de Laura, l'agent Dominique Besnehard et de la mère de David Hallyday, Sylvie Vartan, qui sont tous deux montés au créneau. La chanteuse et ex-femme de Johnny s'exprimera d'ailleurs à la télévision ce dimanche dans l'émission de Laurent Delahousse19h le dimanche. La première fois qu'un membre du clan Hallyday prend la parole à la télévision.
LE FIGARO





samedi 24 février 2018

Laura Smet / "Mes parents sont mes héros"

Laura Smet


Laura Smet : "Mes parents sont mes héros"

Par Isabelle Girard | Le 12 septembre 2015

Révélée au cinéma par Les Corps impatients, l’actrice brille dans des rôles fragiles. Dans son nouveau film, Premiers crus, elle incarne cette fois une femme solaire et déterminée face à Gérard Lanvin. Rencontre.

Au début de l’entretien, elle met en garde. « J’espère qu’on ne va pas trop parler de mes parents. » Mission impossible tant il est difficile, en la regardant, d’oublier que ses yeux de loup vert clair lui viennent de son père, Johnny Hallyday, et que l’ovale opalin de son visage est emprunté à sa mère, Nathalie Baye .Deux immenses stars. Deux icônes qui incarnent une génération. Laura Smet n’y peut rien. L’héritage est trop puissant pour être dissimulé. Ce métissage explosif a fait d’elle une personnalité singulière, à fleur de peau, sensible, s’épanouissant dans le monde des artistes dont viennent ses parents.
Dès ses premières apparitions au cinéma, elle irradie, fragile et profonde, discrète et intense dans des rôles plutôt dramatiques qui lui vont comme un gant. Elle peut y exprimer sa rage, son inquiétude et ce côté félin qui fait son unicité. « Ce n’est pas facile d’être fille de…, de trouver sa place, de se réinventer », explique aujourd’hui la jeune femme. Après une dizaine de films entre 2002 et 2010 qui couronnent une jeune carrière pleine de promesses, Laura Smet se perd alors dans des expériences douloureuses et des amours compliquées. Elle ne parvient plus à cajoler sa noirceur. « C’est passé. Oui, j’ai mes failles, mais c’est ce qui fait la complexité d’un personnage, non ? »
Après avoir incarné, en 2014, le rôle principal du film de Katia Lewkowicz Tiens-toi droite, la voilà de retour avec Premiers crus, de Jérôme Le Maire (sortie le 23 septembre), faceà Gérard Lanvin, un rôle dans 10 % , la série produite par Dominique Besnehard ,et dans le prochain film de Xavier Beauvois .« Il me semble que j’avais un peu oublié le plaisir et la chance que j’avais de faire ce métier. » Parcours d’une combattante.
« MADAME FIGARO  ». - Dans le film Premiers crus, vous interprétez le rôle de Marie, chef d’un grand restaurant en Bourgogne, une femme solaire et déterminée. Y a-t-il, entre vous, des points de ressemblance ?
LAURA SMET. J’aimerais bien. Marie est une femme volontaire, généreuse, déterminée, rassurante. Elle aime que les choses, mais aussi que les gens, soient à leur place. Dans le film de Jérôme Le Maire, elle s’emploie à ramener les brebis égarées, se bat pour que son père se souvienne qu’il aime sa terre et son vin, pour que son frère qui s’est fourvoyé dans le monde des affaires revienne lui aussi à ses racines. C’est un film sur la renaissance et sur le repentir. C’est un film biblique et moi je suis croyante. Je rentre dans des églises. Je prie, je remercie et je suis apaisée. C’est pour ça que j’aime ce film. Il est bienveillant avec une forme de spiritualité qui me séduit beaucoup.
Ce film serait-il une sorte de métaphore de votre propre existence ?
On m’avait dit que la trentaine annonçait un autre cap. Je n’y croyais pas et pourtant, c’est vrai. J’ai aujourd’hui 31 ans et je me sens beaucoup mieux, plus mature, moins anxieuse. Aujourd’hui, je fais de la boxe, de la course et du yoga. Je n’ai plus peur du regard des autres. J’ai envie de devenir mère de famille. Je trouve que j’ai fait du bon travail.
Vos 20 ans ne sont donc pas un bon souvenir ?
Disons que cette période a été chaotique. J’adore cette phrase de Nelson Mandela que j’ai faite mienne  : « Ne me jugez pas à mes succès mais plutôt à mes échecs et à ma capacité à me relever. »
Avez-vous été une petite fille trop gâtée ?
Oui, dans le sens où j’ai eu une enfance merveilleuse avec des parents de rêve. Longtemps, j’ai vécu dans l’ignorance de leur célébrité. Je vivais avec ma mère à Paris. Mon père était un peu plus absent. Je le voyais chez lui, dans sa maison à Saint-Tropez. Là, il me traitait comme une reine. Quand il m’emmenait sur sa Harley, j’avais l’impression d’être Bardot. On s’entendait très bien tous les deux. Nous sommes des instinctifs. J’ai hérité du côté animal de mon père.



Quand avez-vous découvert que vos parents étaient célèbres ?
J’ai toujours plus ou moins su que ma mère était célèbre. Elle tournait beaucoup, voyageait souvent et m’emmenait parfois aux premières de ses films. La découverte de la célébrité de mon père est plus précise et plus violente. C’était en 1993 au Parc des Princes. J’avais 10 ans. J’étais là lorsqu’il est entré comme un gladiateur dans l’arène. J’ai vu une foule se lever. Puis il a chanté Laura . Tout le stade était debout. J’étais très fière. C’était un moment d’amour hallucinant et en même temps assez perturbant pour une petite fille.
Avez-vous souffert de cette célébrité ?
Peut-être. Les enfants sont durs entre eux. Ils se moquaient de moi à cause de la marionnette de mon père dans les Guignols de l’info sur Canal+. Pour me protéger, je me suis réfugiée dans un rôle de petite dure de mon invention dont j’ai mis du temps à me sortir. Mes parents ne m’ont jamais laissée tomber durant cette période difficile. Ils sont mes héros.
Ce film apaisant est-il un nouveau départ ?
Je ne dirais pas ça. J’avais envie d’un rôle solaire. Je viens de l’interpréter. La vie est bien faite, non ? J’ai réalisé un clip pour The Avener sur une chanson qui s’intitule To Let Myself Go . Une philosophie qui convient parfaitement à ma vie d’aujourd’hui plus fluide et plus harmonieuse. Être derrière la caméra et à la tête d’une équipe m’a redonné confiance.
Vous en manquez ?
De temps en temps, il est bon de changer d’univers, d’assumer d’autres responsabilités, de prendre des risques. Chez moi, c’était un vieux rêve de réaliser. Avoir osé le faire m’a donné beaucoup de force.
Quel est votre meilleur souvenir de cinéma ?
Avoir joué le rôle de Charlotte dans les Corps impatients, de Xavier Giannoli, qui m’a valu le prix Romy-Schneider .C’étaitla première fois que j’allais au bout de quelque chose. À l’école, je n’arrivais jamais à finir mes dessins. Je me suis fait virer de tous les établissements possibles et imaginables. À 16 ans, j’ai dit à ma mère que l’école n’était pas faite pour moi et que je voulais prendre des cours de théâtre pour devenir agent d’acteurs. Puis il y a eu d’autres films avec Claude Chabrol, Pascal Thomas, Philippe Garrel.
C’est audacieux de votre part d’avoir voulu vous lancer dans le monde du cinéma avec des parents comme les vôtres.
Dans tous les métiers, il y a des dynasties.
Quand avez-vous su que vous aimiez jouer ?
Pendant le tournage des Corps impatients. Je me suis aperçue que je pouvais dire trois lignes sans bafouiller. Cela a été une révélation.
Comment gérez-vous les périodes où vous ne tournez pas ?
Ma mère m’a toujours dit que ce métier était formidable mais que le plus dur était de vivre les moments où on ne travaille pas. Elle n’avait pas tout à fait tort.
Qu’avez-vous fait pendant ces moments ?
J’ai travaillé sur moi-même, j’ai fait des rencontres qui m’ont fait grandir. Je suis tombée amoureuse. J’avais besoin de m’éloigner. Je me souviens que Lou Doillon m’avait dit : « Dans ce métier on est in, puis out. Un jour tu plais, le lendemain c’est fini. Il faut le savoir, c’est tout. » Maintenant, je le sais. Je n’ai aucun regret. Tous mes échecs m’ont rendue plus forte.C’est ce que l’on dit, non ?
Qui est votre actrice préférée ?
Marion Cotillard, son parcours est exemplaire. C’est une immense bosseuse, elle mérite totalement son succès. Elle est pour moi une source d’inspiration. J’aime également beaucoup Vanessa Paradis. Elle a toujours été mon idole. C’est elle qui m’a donné envie de faire ce métier. J’aimais tout chez elle. Son look, sa voix. Je voulais lui ressembler. J’ai regardé Noce blanche des dizaines de fois. Ce qui m’impressionne, c’est qu’elle a commencé sa carrière très tôt, qu’elle n’a jamais perdu la tête et qu’elle est toujours restée dans la lumière.
Aujourd’hui, comment gérez-vous votre carrière ?
Quand j’apprécie vraiment un réalisateur, je n’ai plus peur de lui écrire et de lui dire que j’aimerais travailler avec lui. Pourquoi les réalisateurs pourraient-ils courir après les acteurs et pas l’inverse ?
Quels sont vos projets ?
J’ai un projet au théâtre. Maintenant, je n’ai plus peur de la scène. J’ai envie d’oser.
MADAME