lundi 10 février 2020

Une fossette au menton, c’est un détail, mais c’est à cela qu’on pense automatiquement après la mort de Kirk Douglas


Laruen Bacall et Kirk Douglas


Une fossette au menton, c’est un détail, mais c’est à cela qu’on pense automatiquement après la mort de Kirk Douglas

L’immense acteur qui vient de disparaître à l’âge de 103 ans laisse derrière lui une fabuleuse carrière que célèbrent les médias du monde entier. Il était une des plus grandes stars masculines de l’Hollywood d’après-guerre. «Tribute to a hero!»
Il était né à Amsterdam dans l’Etat de New York alors que résonnaient encore les derniers tirs d’artillerie de l’effroyable bataille de la Somme dans une Europe déjà dévastée de la Grande Guerre. C’est dire si l’expression «dernier des monstres sacrés», si galvaudée, dont ont usé et abusé agences de presse et médias dépassés par la grandeur de l’histoire, est cette fois justifiée. Car on pleure bien la disparition d’un géant: c’est Issur Danielovitch Demsky, alias Kirk Douglas, qui vit le jour le 9 décembre 1916 et qui vient donc de mourir en son fief de Beverly Hills à l’âge vénérable de 103 ans révolus, brillamment révolus. Célébré par les médias du monde entier.
«Il y eut longtemps une expression consacrée pour ces gens-là, devenue avec le temps un seul grand mot, à prononcer d’un souffle, confirme Libération: «les monstres-sacrés-de-l’âge-d’or-de-Hollywood». Depuis un moment déjà, il n’en restait plus qu’un, le der des ders. Mais cette fois, c’est fini.»
«Dans les rédactions […], les nécrologies étaient prêtes depuis des décennies.» Le site web du magazine américain People avait même accidentellement posté la sienne en janvier 2015, sous le titre «Do not pub [ne pas publier]: Kirk Douglas dies.» Et l’on se souvient que l’homme parlait aussi assez bien le français, ce qu’il avait démontré chez Bernard Pivot, dans Apostrophes:

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