dimanche 26 février 2017

Biographie / Joséphine Baker



Joséphine Baker

Par Sébastien Michel

Jacques Pessis nous conte le merveilleux destin de cette cendrillon créole qu'est Joséphine Baker. Cette fille de blanchisseuse noire naît en 1906 à Saint Louis. Elle a contre mauvaise fortune le spectacle en adoration et dés sa plus tendre enfance, Miss Baker adore se mettre en scène...

A 13 ans, elle quitte tout pour suivre son rêve au cours d'une tournée pendant laquelle, sous le nom de Tumpie, la danseuse révèle son talent et son comique. C'est le début d'une ascnsion fulgurante : en 1924, elle fait son entrée à Broadway, en 1925 l'étoile montante est à Paris, vedette de la Revue Nègre et l'année suivante, elle est le meneuse de Revue des Folies Bergères. La pinkie incarne à elle seule les années folles et son image fait bientôt le tour du monde au cours d'une tournée qui déclenche tout à la fois le scandale et la gloire. La femme aux deux amours n'a pas seulement distrait les foules avec ses plumes, son rythme, ses mimiques et ses bananes en ceinturon, au cours de spectacles désormais mythiques, elle a aussi fait bouger les esprits et prouver maintes fois son grand coeur. A Cuba, elle s'improvise Joséphina, militante de la fraternité humaine et s'investit dans le combat contre le racisme. Preuve en est de son engagement : elle adopte douze enfants de multiples origines. Cette femme, amoureuse d'une France libre, chante sur la ligne Maginot en 1939 et s'engage dans les services de renseigement des Forces françaises. Elle traverse ainsi le siècle avec une incroyable fougue, se relevant à chaque fois dignement de ses souffrances, et fêtera ses cinquante ans de carrière à Paris en 1975. Un destin époustouflant à lire d'une trotte comme un roman qui vous entraînera derrière une étoile créole aux quatre coins du monde et de l'art de notre siècle.

MAGAZINE CULTURE





vendredi 24 février 2017

José Fort / Donald Trump est-il fou ?

Donald Trump est-il fou ?

MARDI, 21 FÉVRIER, 2017
HUMANITE.FR
Photo : Joe Raedle/AFP
Photo : Joe Raedle/AFP
Une tribune de José Fort. « Qu’on ne s’y trompe pas : Donald Trump, requin du monde des affaires, a un projet de société : celui d’une Amérique nostalgique, blanche, patriarcale, fermée sur elle-même, quasi auto-suffisante. »
Cinglé, le président des Etats-Unis? Des psychiatres nord-américains posent publiquement la question. Plusieurs journaux, à l’instar du New York Times laissent entendre que l’homme serait dérangé. Il faut bien reconnaître que le personnage prête à ce genre d’interrogations : comportements étranges, approximations permanentes, sorties médiatiques souvent incompréhensibles, et un entourage recruté dans les mouvements sectaires. Trump, fou ? Telle n’est pas mon opinion.
Donald Trump n’est pas fou. Il est plutôt le reflet d’une partie de la société nord-américaine, celle de l’argent, du racisme, du sexisme, de la vulgarité, de l’ignorance, bref celle de la bêtise, comme celle que chantait Jacques Brel dont je retiens…
« Salut à toi dame bêtise,
Toi dont le règne est méconnu
Salut à toi dame bêtise
Mais dis-le moi comment fais tu
Pour avoir tant d’amants et tant de fiancés
Tant de représentants et tant de prisonniers
Pour tisser de tes mains tant de malentendus
Et faire croire au crétin que nous sommes vaincus. »
Qu’on ne s’y trompe pas : Donald Trump, requin du monde des affaires, a un projet de société : celui d’une Amérique nostalgique, blanche, patriarcale, fermée sur elle-même, quasi auto-suffisante.  Un projet accueilli favorablement par une partie des classes populaires qui rejettent pêle-mêle le multiculturalisme, les élites intellectuelles, politiques et économiques, jugées responsables de leur déclassement social et culturel. Les deux tiers des Américains blancs sans diplôme n’ont-ils pas voté pour lui ?
La perspective Trump, c’est aussi celle d’une vision conservatrice sur les mœurs et surtout très libérale en économie saluée il y a quelques jours par la Bourse à New York lorsque le Down Jones a franchi la barre historique des 20.000 points.
Trump n’est pas fou. Il s’attaque à l’étranger avec papier ou pas, aux droits des femmes, aux homosexuels, à la presse. Il flatte les plus bas instincts. Il y a chez lui comme une combinaison des pires caractéristiques de Silvio Berlusconi et de Marine Le Pen.
Sans aucun doute, il est mégalo. La Trump Tower, le steak Trump, le parfum Trump, le jeu de société Trump, l’empire immobilier Trump, les casinos Trump… L’amour de Trump pour son nom est incommensurable. Mais on a vu d’autres originaux à la Maison Blanche. Le trait de personnalité y est si commun que des psychologues ont classé en 2013 les présidents en fonction de leur trouble narcissique.
A défaut d’être considérés comme fous, de nombreux présidents peuvent au moins être qualifiés d’excentriques. Exemples : Herbert Hoover (président de 1929 à 1933) avait deux alligators en guise d’animaux de compagnie. Son prédécesseur, Calvin Coolidge (de 1923 à 1929) occupait la Maison Blanche avec deux lions, un raton laveur domestiqué et Billy, son hippopotame pygmée. Trump, lui, a ses évangélistes et ses voyants illuminés.
On va vite s’apercevoir que la vision de Trump et de son équipe c’est comme un puzzle qu’ils mélangent et dont risque de sortir le pire. Car il y a une logique dans les tweets et les interviews de Trump. Cette logique ne se limite pas aux attaques contre la presse. Elle vise surtout le financement de la santé, les services publics, en préservant les impôts des plus riches. Bref, une logique de violente politique de classe à la manière de la mafia : en tirant sur tout ce qui peut résister à l’entreprise Trump. On voit pour l’instant le dessus de l’iceberg alors qu’il s’agit d’un projet dont on ne connaît pour le moment… que le brouillon.

L´HUMANITÉ

José Fort
José Fort est un internationaliste passionné du monde, journaliste, ancien chef du service monde de l’Humanité.





mercredi 22 février 2017

Sophie Loubière / Black Coffee


« Black Coffee » 

de Sophie Loubière


En juillet 1966, un homme tue sauvagement une petite fille et sa tante. La mère est blessée, traumatisée. Le grand frère s’en sort.
En 2011, Desmond est un journaliste spécialisé dans les affaires criminelle et vit avec le souvenir de sa soeur assassinée. Le coupable n’a jamais été appréhendé.
Alors que son père, ancien représentant de commerce itinérant, a peu à peu coupé les ponts avec sa famille, il lui laisse à sa mort sa maison en Arizona. Là où les souvenirs du passé vont resurgir.
Dans le même temps, une française, Lola, parcourt les Etats-Unis avec ses deux enfants. Son mari a disparu du jour au lendemain trois ans plus tôt et elle essaie de le retrouver en suivant une piste qu’il lui a mystérieusement laissée. Il aurait recueilli le témoignage d’un tueur en série qui a sévi sur la route 66 sans jamais avoir été appréhendé. Et celui-ci serait le tueur de la famille de Desmond…
Mi road-movie, mi-enquête, Black Coffee fait converger les destins des différents protagonistes. Tous cherchent d’une manière ou d’une autre à connaître l’identité du tueur, si tant est qu’il est réellement existé, pour des raisons différentes.
L’intrigue avance à un rythme soutenu et pourtant les zones d’ombre ont du mal à s’éclaircir. Cela ressemble à un gigantesque puzzle : on récupère pas mal de pièces au fur et à mesure mais au bout du compte, on peine à les assembler. Ce n’est pas déroutant pour autant, au contraire, c’est ce qui fait le charme de l’histoire. On échafaude des hypothèses, on voit juste, ou alors on se plante royalement. Jusqu’à ce que le tableau final soit révélé et réponde à notre attente (en tous les cas la mienne, je n’ai pas été déçue).
Sophie Loubière a bien dépeint l’atmosphère américaine, avec de nombreux détails de la vie quotidienne qui donnent du crédit à son histoire. La lecture n’en est que plus agréable.
Toutefois, je regrette l’amourette entre Lola et Desmond (aucun scoop, on la voit pointer à des kilomètres) qui est un ressort vu revu et rerevu.
Au final j’ai quand même passé un très bon moment avec ce livre !
Merci à Agnès et aux éditions Pocket.



dimanche 19 février 2017

Femmes / Playboy II


FEMMES
Playboy II





Hédonisme aliénant / Désirs et marchandages

Egon Schiele. Autoportrait. 1910
Egon Schiele. Autoportrait. 1910

Hédonisme aliénant

Désirs et marchandages

19 FÉVRIER 2017


Tout ce que vous voulez ou ne voulez pas est susceptible d'être désiré ou rejeté par l'autre. Ceci est l'un des contextes où les échanges et les relations se produisent. La commercialisation des biens, des marchandises est toujours un échange, habituellement rendu possible par l'argent. La monnaie, les modes d'acquisition permettent la circulation des produits et des idées dans la société.
La commercialisation s’est amplifiée, atteignant également les relations humaines. Il est de plus en plus fréquent d’échanger l’affection et les expériences sexuelles, en les transformant en objets de consommation, où le prix varie en fonction des compétences et des erreurs admises. C’est une pratique existant dans le quotidien des sociétés, évidente dans la prostitution, moins explicites ou non identifiées dans d'autres relations. Beaucoup de mariages, d’unions stables, d’amitiés inébranlables, des engagements séculaires sont des arrangements établis sur des marchandages non explicites.
Le monde moderne au XXIe siècle, facilite ce qui avant était problématique, il brise les tabous, mais rend plus faciles les distorsions : le plaisir, le désir peuvent être réalisés en un clic de souris ou une frappe sur un clavier, pour obtenir ce dont on a besoin au moment où on le veut. Cette facilitation empêche souvent l'expérience authentique, l'expérience légitime. Tout est produit, jusqu’au désir. Il ne reste à l’individu qu’à gérer et créer des ressources : de l'argent aux motivations pour avoir des désirs les réaliser. Ce sont des machines désireuses, comme disent Guattari et Deleuze, sauf qu’elles ne sont pas la résultante d'un traumatisme et d’expériences précédentes, mais bien guidées par des sceaux de garanties, des slogans de bonheur, de liberté sans préjugé.
Ces paradis annoncés créent des demandes, des motivations. Les protagonistes ne sont pas seulement ce qui sont considérés comme pervers, ils sont, principalement des curieux motivés par le fait d’avoir des expériences sans continuité, sans compromis, presque anonymes, seulement marquées par le plaisir, où l'autre est transformé en un objet, en un produit de consommation, même si cela implique sa destruction après usage. L’être humain a réussi à raccourcir la distance entre la source de production et la consommation du produit, à devenir lui-même produit, produit pour produire. En vivant pour le plaisir qui le satisfait, par conséquent à peine pour accomplir ce qui donne du plaisir, il s’auto consomme par son positionnement d’auto-référencement, créé par la perte de la dynamique, par l'inexistence de l'autre, réduit à une seule dimension : source de plaisir. Il est l'équivalent du syndrome auto immune, où l’organisme lui-même se dévore.
Mercantiliser les affections, négocier les relations et désirer la satisfaction est paradoxal, cela casse le marché, crée des automates dépendants de l'autre, ainsi que des dépendants automatiques de la cotation aléatoire des marchandises : quoique ce soit sert et devient nécessaire. Les unions qui ont lieu en fonction des résultats, sont, par définition, contingentes donc fluctuantes, ainsi, pour les garder, apparait la nécessité de contrats, d’engagements et d’illusions. C’est une perversion qui crée aussi des points de résistance, comme par exemple, attendre la considération, attendre le plaisir dans ce qui est donné, dans ce qui est disponible, même si tout part d’une erreur. Entrer dans ce processus nécessite un contrôle permanent, exige des garanties pour de faire de nouvelles affaires ; il n'y a pas de liberté, il n'y a pas d'amour, il n'y a que l'anxiété et de l'engagement.
On ne peut pas donner ce que l’on n'a pas ; on ne peut pas s’attacher quand il n'y a pas de liens ; il n’est pas possible de continuer dans la dispersion ; il n’y a pas d’humanité possible quand celle-ci a été perdue dans des échanges réducteurs, dans les sédations aliénantes des désirs et des possibilités. C’est l’empire de l'automatisation, qui dirige la façon aliénée, réifiée de se situer par rapport à l'autre. Les drogues licites et illicites, les dépendances affectives, l'insatisfaction sexuelle, la peur et le désespoir sont les symptômes et les dénonciateurs de tout ce processus de déshumanisation.
Traduit du portugais par Gilda Bernard.
Traduit du portugais par Gilda Bernard

WSI

Vera Felicidade de Almeida Campos

Vera Felicidade de Almeida Campos est une psychologue brésilienne - elle a reçu une formation en psychologie à l'Université Fédérale de Rio de Janeiro. Elle a travaillé à l’hôpital psychiatrique et travaille depuis les années soixante dans le domaine de la psychothérapie. Elle est la créatrice de la Psychothérapie Gestaltiste (Psicoterapia Gestaltista), théorie psychothérapeutique présentée et developpée dans ses livres, le premier publié en 1973 et le dernier en 2015, chacun d'entre eux porte sur le développement de sa théorie psychothérapique (elle est l'auteur de 10 livres). Ses principales influences sont la Gestalt Psychology, la Phénoménologie et le Matérialisme Dialectique. Outre son travail quotidien dans la psychothérapie clinique et l'écriture de livres, elle publie régulièrement des articles dans les magazines et les journaux (en portugais). Les livres originaux ne sont disponible qu'en portugais: “Psychothérapie Gestaltiste - Conceptualisations”, “Changement et Psychothérapie Gestaltiste”, “Individualite, Questionnement et Psychotherapie Gestaltiste”, “Relationnel - Trajectoire de l’Humain”, “Terre et Or sont Egaux - Perception en Psychotherapie Gestaltiste”, “Désespoir et Cruauté - Etudes Perceptives Relation Figure-Fond”, “La Question de l’Etre, du Soi-Même et du Je”, “Realidade da Ilusão, Ilusão da Realidade”, “Langage et Psychothérapie Gestaltiste - Comment on apprend à parler”.









jeudi 16 février 2017

Christine Masson / «Aller au cinéma ou faire l'amour»



Christine Masson, auteur de "Aller au cinéma ou faire l'amour".CHRISTOPHE ABRAMOWITZ
Le cinéma se livre(s)
Paris Match| Publié le 10/02/2017 à 07h51
Alain Spira

Deux livres courts, mais serrés prennent le cinéma par un autre bout de la lorgnette pour nous entraîner, chacun à sa manière, de l'autre côté des décors. 
Travelling sur Berlin

Initiée par Edouard Dor, la collection «Ciné voyage» propose aux voyageurs cinéphiles des balades labyrinthiques dans des villes ayant servi de cadre et de muses à de grands cinéastes au fil des décennies. Après Tokyo, Rome, New York, Marseille..., c'est au tour de Berlin d'être «mise en scène» par la plume de Camille Larbey. Avec de la pellicule pour fil d'Ariane, l'auteur nous guide de façon chronologique, à travers les strates et les soubressauts de l'Histoire qui, du muet à nos jours, ont façonné la capitale allemande jusqu'à en faire le carrefour européen de l'avant-garde. La nuit venue, vous aurez peut-être la chance de croiser l'ombre de M le Maudit traversant l'Alexanderplatz. Cette même place inspira Alfred Döblin dont le roman «Berlin Alexandederplatz» fut porté à l'écran par Werner Fassbinder. Happé par le tourbillon de la guerre, la ville nazifiée devient un «Cabaret» tragique où chanteront des Lili Marleen jusqu'à «La Chute» finale incarnée magistralement par un Bruno Ganz en Führer. Puis, le grand couteau de l'après-guerre s'abattra au milieu de la cité teutonne, la scindant en deux parts d'un gâteau que les blocs de l'Est et de l'Ouest vont se partager. Cette schizophrénie va se répercuter dans un grand nombre d'oeuvres que l'auteur passe en revue en exégète accompli. Guide, mais aussi aide-mémoire, «Berlin mis en scènes» fait défiler les époques au rythme de 24 images par seconde. Des secondes qui peuvent durer une éternité ou un éclair, tant le temps devient relatif dans les salles obscures transpercées par les faisceaux des projecteurs. Et lorsque vous refermerez ce livre, vous serez en 2415. Et Berlin sera toujours Berlin...

«Berlin mis en scène» de Camille Larbey, collection Ciné Voyage, éd. Espaces&Signes, prix: 12 euros.

7ième Art ou 7ième ciel?



Féminin jusqu'au bout des onglets grâce aux illustrations glamours de Yann Legendre, «Aller au cinéma ou faire l'amour» est un joli bouquin-bouquet de pages, un délicat carnet intime ouvert à tous. Entrée en cinéma comme en religion, Christine Masson partage sa foi avec les auditeurs de France Inter tous les samedis matin dans «On aura tout vu», l'émission qu'elle anime avec Laurent Delmas. On savait que cette journaliste était une grande voix de la radio, on découvre qu'elle est aussi une bien belle plume, vive et colorée en noir & blanc et en technicolor. Comme le cinoche...Son métier l'a amenée à interviewer tant de cinéastes, d'acteurs et d'actrices, que son carnet d'adresse n'a rien à envier à l'index d'une encyclopédie du cinéma. Parmi toutes ces rencontres, elle a cueillies les plus marquantes, celles dont le parfum continue d'enivrer sa mémoire, mais aussi celles dont les épines l'ont égratignée. N'est-ce pas Maurice Pialat? Elle comprendra ce que veut dire être "Sous le soleil de Satan" quand elle se retrouvera face à ce diable d'homme. Sauvée par Depardieu le généreux, voyageuse temporelle avec Wim Wenders, sous le charme de Youssef Chahine, elle connaîtra un retentissant fiasco en chef de chorale improvisée près de la table de Francis Ford Coppola... Spielberg, Herzog, De Niro, Malkovitch, Sharon Stone, Tilda Swinton, la liste des étoiles qui sont passées dans le ciel "Massonique" nous laissent, chacune, un peu de leur éclat. A travers ses rencontres et ses émois cinéphiliques, c'est aussi Christine Masson qui se dévoile en s'effeuillant l’âme, page après page, sur l'écran blanc de ses feuillets. Et, au bout de cette projection d’elle-même, le lecteur-spectateur ému est persuadé d’une chose : la vraie star du générique, c'est elle…
«Aller au cinéma ou faire l'amour» de Christine Masson - éd. Textuel - 144 pages - 19,90 euros.


mercredi 15 février 2017

Luigi Critone / Je, François Villon


Luigi Critone
Je, François Villon

François Villon fait la rencontre de Colin de Cayeux, chef des Coquillards, brigands pervers et sanguinaires. Pour être initié, Villon doit réaliser trois chefs-d'oeuvre : un vol scandaleux, un crime écoeurant et un présent abominable. Ainsi, il volera une femme qui enterre son enfant, égorgera une pauvre prostituée et, sur demande de Colin, il offrira sa femme... Bienvenue parmi les ignobles !