Marlon Brando et James Dean, 1954 |
Marlon Brando et James Dean, les amants terribles ?
CULTURE / CINÉMA
Par Bertrand Guyard
Publié le 25/03/2016 à 13:30
Soixante ans après sa mort tragique une nouvelle biographie intitulée, James Dean: Tomorrow never comes (Blood Moon editions), revient sur la relation sadomasochiste qu'auraient entretenue les deux monstres sacrés du cinéma.
La rumeur, scandaleuse, court à Hollywood depuis plus d'un demi-siècle. Dans une nouvelle biographie James Dean: Tomorrow never comes, qui sortira le 1er mai prochain, Darwin Porter et Danforth Prince reviennent sur la relation amoureuse sadomasochiste - supposée - qu'auraient entretenue Marlon Brando et James Dean.
Pour soutenir leur thèse, réfutée par Brando en personne dans ses mémoires Songs my mother taught me, les deux biographes se sont appuyés sur des témoignages de journalistes mondains qui ont croisé ou parfois côtoyé le grand acteur américain, disparu il y a déjà douze ans en 2004.
James Dean est décrit comme un amant énamouré et soumis
Cette histoire qui a fait les gorges chaudes de tous les paparazzi en mal de scoop n'est pas nouvelle. James Dean rencontre Marlon Brando pour la première fois en 1949. Il n'est alors qu'un débutant. Pour attirer l'attention de son aîné qui a déjà connu le succès à Broadway, il joue les groupies en lui affirmant: «Je suis votre plus grand admirateur.» La légende dit qu'il recevra un baiser en signe de remerciement...
Selon les biographes américains, qui ne font que reprendre des allégations déjà connues depuis longtemps du grand public, une relation sadomasochiste va naître entre Brando et Dean. Avec le premier dans le rôle du sadique, et le second dans la position du masochiste énamouré prêt à tout pour garder son amant.
Roger Brackett, l'impresario et le petit ami de James Dean, est l'un des derniers témoins en vie. Près de soixante-dix ans après la mort de l'acteur de Géant, il s'est confié aux deux auteurs: «... Plusieurs nuits, Jimmy était resté devant l'appartement de Brando, planté sous les fenêtres de sa chambre, regardant la lumière s'éteindre, attendant de pouvoir être lui aussi dans cette chambre.» On ne saura peut-être jamais si cette confession, tardive, n'est que la manifestation d'une jalousie rétrospective.
● James Dean: Tomorrow never comes de Darwin Porter et Danforth Prince, aux éditions Blood Moon, à paraître le 1er mai 2016.
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