samedi 23 avril 2016

Olga Papadopoulou / La beauté féminine à travers le temps

The Fragant Iris
Guillaume Seignac


La beauté féminine à travers le temps


L’influence des différences culturelle et sociales

10 AOÛT 2014 
par 
“Aucune grâce extérieure nʼest complète si la beauté intérieure ne la vivifie. La beauté de lʼâme se répand comme une lumière mystérieuse sur la beauté du corps”. ‒ (Victor Hugo)
On pourrait dire quʼon vit à l’époque de lʼimage. On constate que l’apparence extérieure est aujourdʼhui très importante pour la première opinion qu’on fait pour les autres et qu’en générale on garde tout au long de notre connaissance.
Les sociétés et les différents groups des hommes créent des modèles de beauté qui se différencient au cours des années et changent avec les sociétés et les habitudes.
En général, il y a des modèles de beauté pour tous les deux genres mais les choses sont beaucoup plus difficiles pour les femmes, qui subissent tous les changements de la société à leur apparence. Les cheveux, le maquillage, les vêtements, les bijoux se deviennent des témoins des changements sociaux, historiques et culturels.
Le modèle de la beauté féminine change au cours des siècles.
Les canons esthétiques ont toujours existé, quelle que soit lʼépoque ou la civilisation. Les critères de beauté imposent une certaine dictature sur le corps et le visage et en même temps créent des stéréotypes sociales, qui de leur côté provoque lʼexclusion de ceux qui ne vont ensemble avec ses modèles.
On constate que le modèle de beauté a beaucoup changé et que nous ne sommes pas capables d’apprécier les modèles de beauté des siècles précédents. Cʼest très intéressant d’observer les changements au modèle féminin. Lʼart et, plus précisément, les représentations des statues, pourraient donner une image claire de modèles féminins.
Les premières représentations connues de la femme sont quelques statuettes de lʼépoque paléolithique. Des caractères généraux peuvent être dégagés. Partie centrale du corps: seins, ventre, fesses, cuisse et sexe sont toujours surreprésentés. Les mains, les pieds et les membres supérieurs sont négligés. Les traits du visage ne sont pas représentés sauf deux exceptions: la dame de Brassempouy et la tête de Dolní Věstonice. Leur aspect pourrait faire penser quʼil sʼagissait dʼidoles de la fécondité. Beauté et survie sont étroitement associées dans les premières représentations de lʼidéal féminin.
Un autre modèle très fameux est le modèle de beauté égyptien. Sont des femmes dʼune beauté presque africaine, dʼun corps élancé, mince et musclé, aux jambes longues et aux fesses rebondies, aux seins menus et à la taille large. Elles sont vêtues dʼune robe de lin transparente laissant paraître leurs formes. Les coiffures étaient complexes et le visage pâle, presque jaune.
La fameuse beauté grecque ancienne veut la femme presque masculine. Les femmes de la période archaïque ont des corps athlétiques et elles les laissent deviner. En effet, à cette époque, la beauté réside dans l’harmonie du corps. L’exercice physique tient une place majeure. Ce n’est qu’à partir du 5ème siècle que la femme obtient la dimension dʼune vraie personne et pas dʼun idéal de beauté. Une chose représentée à travers lʼart aussi.
Le modèle de la femme du Moyen Âge change totalement. Pâle, sans aucune féminité, sans trace de maquillage, ventre rebondi, petits épaules, la femme du Moyen Âge est un modèle de pureté et de noblesse.
La féminité retourne pendant la Renaissance. Le corps sʼarrondisse, les cheveux deviennent dʼor, la peau jaune devient rose, manifestation de santé et de noblesse. Une beauté de marbre mais en même temps naturelle, cou long, épaules tombantes, poitrines lourdes, cuisses dodues…
La délicatesse retourne pendant le siècle classique. Le modèles des femmes deviennent plus minces, plus fines, plus délicates. Elles sont dʼune taille fin, dʼun corps parfait, dʼun visage bien maquillé, dʼun comportement noble presque froid.
Le modèle de la femme change aussi pendant la période de lʼémancipation, où la femme change son mode de vêtir et de comportement. Elle sʼémancipe et devient plus dynamique et plus consciente de ses droits. Ça reflète aussi à son apparence extérieure.
Peu à peu, à travers des changements sociaux et culturels, on arrive à la femme dʼaujourdʼhui. Une femme simple, de modèle corporal très mince. Une femme qui obéit aux règles de la vie moderne et de changement des rôles des deux genres. La femme moderne, comme exactement la femme du passé, obéit aux règles de la société qui change tout le temps…

Olga Papadopoulou
Olga est née à Athènes et vit au Pirée. Elle a fait des études de traduction à lʼUniversité Ionienne de Corfu. Au cadre des ses études elle a suit un semestre à l'Université Paul Valery III de Montpellier, où elle a fait des cours de littérature grecque et française, de traduction bilingue et de linguistique. Elle a participé à un cours estival pour apprendre lʼitalien à lʼUniversité de Siena. Elle parle lʼanglais, le français et lʼitalien. Elle a étudié, aussi, la théorie et l'harmonie de la musique et joue du piano.
Aujourdʼhui, elle fait un master dʼinterprétation des conférences et suit des cours de la langue des signes grecque.
Elle sʼoccupe de la traduction, écrite et orale, elle fait des léçons des langues étrangères aux enfants et aux adultes et sʼoccupe volontairement de la traduction et du sous-titrage au festival international dʼanimation “Bethere! Corfu Animation Festival”.
Elle aime bien le théâtre, le cinéma, la musique, et la littérature. Les voyages et la connaissance des cultures, des cuisines et des civilisations différentes font partie importante de sa vie. Elle cherche, aussi, à sélectionner des objets vieux et des disques vinyle.





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