EN IMAGES - Hugh Hefner, le fondateur de la célèbre revue de charme, est décédé mercredi à l'âge de 91 ans. Pour promouvoir son magazine il avait su convaincre les plus belles actrices de poser presque nues.
Marilyn, Romy, Ursula... et d'autres sublimes actrices ont accepté de poser, presque nues, dans Playboy. Ces photos vont désormais appartenir à l'histoire du magazine car son fondateur, Hugh Hefner, est décédé mercredi 27 septembre à l'âge de 91 ans. «La vie est trop courte pour vivre le rêve de quelqu'un d'autre»: c'est avec cette citation de son ancien patron et un portrait de celui-ci que la rédaction de Playboy a salué cette disparition sur son compte Twitter.
Pendant plus d'un demi-siècle la beauté des plus belles actrices du monde a fait sa réputation. Pourtant en 2015 le nouvel éditeur du magazine de charme Playboy, Cory Jones, avait rencontré Hugh Hefner, le fondateur historique de la revue, pour lui signifier qu'il n'y aurait plus désormais de photos de femmes nues dans ses pages.
La révolution numérique était à l'origine de cette décision radicale. Dans un entretien accordé à notre confrère américain, le New York Times, Cory Jones donnait un argument implacable: «La libération sexuelle a été gagnée. Playboy était pionnier mais aujourd'hui il suffit d'un seul clic, et vous pouvez voir toutes les images osées ou provocantes gratuitement. Playboy et ses premières images sulfureuses appartiennent désormais à l'Histoire.»
Les statistiques de vente du magazine, cruelles, corroboraient l'analyse du nouveau patron de Playboy. En 1975 sa diffusion avait atteint les 5,6 millions d'exemplaires. En, elle ne dépassait plus guère les 800.000 exemplaires par mois.
Le temps avait passé où les plus belles actrices du monde posaient, dans la tenue d'Éve, pour le journal de Hugh Hefner. Marilyn Monroe en 1953, Ursula Andress en 1980 et Romy Schneider en 1980. Le Figaro se souvient de ces exceptionnelles séries de photos.
● Marilyn Monroe en 1953
Marilyn appartient à l'histoire de Playboy. En novembre 1953, elle devient la première playmate du journal. L'idée même de la bombe sexuelle est née. Depuis toutes les éditions internationales de la revue de charme ont exploité à l'envi son sourire et son incomparable plastique.
● Ursula Andress en 1965
En 1962 Dans Dr No, Ursula Andress inventa le concept de la James Bond Girl. Au faîte de sa gloire, en 1965, elle acceptera de poser pour Playboy. Ce fut alors considéré comme un choix particulièrement osé, presque sulfureux.
● Romy Schneider en 1980
L'inoubliable actrice franco-allemande a attendu 1980 pour poser dans le magazine de Hugh Hefner. Ses huits nus artistiques étaient accompagnés d'entretiens exclusifs avec deux de ses réalisateurs fétiches, Claude Sautet et Francis Girod.
Dans une vidéo publiée sur son compte Instagram, Pamela Anderson apparaît en larmes et dévastée après la mort du fondateur du magazine Playboy, Hugh Hefner.
De son propre aveu, Pamela Anderson est «dévastée» par la mort de Hugh Hefner, le créateur du magazine Playboy. Dans une vidéo publiée sur Instagram le 28 septembre, l'ex-modèle canadien apparaît en pleurs, mascara dégoulinant, et légèrement vêtue.
Par Le Figaro.fr avec AFP
Mis à jour le 28/09/2017 à 07:40
Publié le 28/09/2017 à 06:13
Le fondateur de Playboy, Hugh Hefner, est mort mercredi à 91 ans, a annoncé la société éditrice du magazine érotique américain.
Il s'est éteint paisiblement, chez lui, a précisé Playboy Enterprises dans un communiqué.
Hugh Hefner a créé Playboy en 1953. Ce magazine a rapidement acquis de la notoriété avec ses photos de femmes dénudées, contribuant à la révolution sexuelle des années 1960, et il a servi de base à son fondateur pour bâtir un empire commercial fondé sur son mode de vie libertin.
... «et ce n'est pas toute mon histoire», nous prévient d'emblée Alissa Walser qui, telle l'héroïne de son roman, souhaiterait tout raconter et ne rien révéler.Son livre s'ouvre sur la description d'une relation père-fille très complexe. Dans le moindre détail, la fille raconte à son père, au téléphone, comment elle s'est payé un amant avec l'argent qu'il lui a donné pour son anniversaire.C'est cette même jeune femme, la narratrice, qui est au centre de chacun des récits. Elle retrouve son amant à l'hôtel. Elle travaille comme mannequin. Elle rencontre dans un aéroport l'homme de ses rêves et lui fait part de ses fantasmes. Elle disparaît avec son amant au milieu des noces de ce dernier. Et surtout, elle ne veut pas être seule.Un destin contemporain, celui d'une jeune femme lucide poussée par le désir – désir de voyages, de nouvelles rencontres. Et qui dit l'intimité du malheur et du bonheur, la solitude et les moments partagés, dans une prose de la fin du XXe siècle : abstraite et glacée comme le chrome et l'ordinateur, affectant l'insensibilité des robots mais, en réalité, débordant d'une tendresse qui va droit au coeur.
Alissa Walser est née en 1961. Elle a étudié les beaux-arts à New York et à Vienne et a fait de nombreuses traductions de pièces de théâtre anglaises. Pour le texte «en cadeau», qui ouvre ce premier volume de prose très remarqué outre-Rhin, elle a reçu le prestigieux prix Ingeborg Bachmann.
Vienne au temps de Mozart est déjà la brillante capitale des arts, des sciences et de la littérature qu’elle sera jusqu’à la catastrophe de la première guerre mondiale. La silhouette et les airs du divin Wolfgang (et du grand Haydn) y flottent partout dans la ville et dans les têtes.
1777. Les figures étonnantes sont déjà nombreuses dans la capitale de l’empire et parmi elles, celles des deux héros de ce livre : le Dr Mesmer, médecin atypique et controversé qui croit aux vertus essentielles des ondes magnétiques sur le corps humain. Et notre héroïne, qui n’est rien moins que la célèbre pianiste et compositrice Maria Theresia Von Paradis.
Elle est aveugle. Plus exactement devenue curieusement aveugle. Les parents, grands bourgeois viennois proches de la cour, ont tout essayé. Ils appellent alors à l’aide le sulfureux Mesmer et ses aimants. Et dans une relation fébrile, haletante, ambiguë, les deux personnages vont se nouer, se dénouer, s’aimer (platoniquement ; Mesmer est marié et irréprochable !), se haïr. On ne peut s’empêcher de se projeter plus d’un siècle plus tard avec un certain Freud et une certaine Anna O. (et quelques autres) !
Alissa Walser raconte Maria Theresia au rythme de l’hystérie. Les phrases sont d’une brièveté éclair qui donnent au récit – par longues périodes – une prosopopée douloureuse et suffocante ; presque gênante parfois.
« Elle est laide. Elle est belle. Dans sa souffrance. Elle porte des vêtements qui ne l’avantagent pas. Elle joue mieux au piano qu’elle ne chante. Elle a un glaucome parfait. Elle feint la cécité … Il va la guérir. »
Il la guérit (rassurez-vous, on est loin de la fin du livre !). Et la vue retrouvée va lui faire perdre son talent d’instrumentiste ! Des yeux, plus de doigts ! Commence alors le plus fou des destins, dans des nœuds de vie où une figure de femme se débat, annonçant, malgré la chape de plomb d’une classe sociale et du machisme dominant, les aspirations à être femme qui sonnent déjà les combats du XIXème siècle et leurs aspirations à la liberté.
Et Vienne. Toujours décrite comme brillante et belle, devient ici une ville hideuse et morbide.
« Vienne, la plus grande ville où il ait vécu. Un gros tas de cailloux. Un tas puant. Cela pue où qu’on aille, surtout durant les étés torrides. Insupportable. Et les gens (…). La ville grouille d’amateurs de musique ! La ville grouille de musiciens. Tous veulent aller à Vienne. »
Etrange roman écrit dans un étrange rythme autour d’étranges personnages. Décalé, loin de tout cliché. Agaçant parfois mais un livre, un vrai. C’est-à-dire définitivement pas comme les autres. C’est-à-dire définitivement attachant.
Après «Lady Chatterley», elle incarnera Coco Chanel
Éblouissante de naturel et de sensualité dans Lady Chatterley, qui lui valut un césar, Marina Hands aime les rôles qui s’éloignent de la morale convenue. Elle sera bientôt sous les projecteurs dans la peau de Coco Chanel.
Elle est toute en lignes, Marina Hands : ligne des yeux, en amande, ligne des jambes, interminable, ligne des hanches, féline, ligne de chance, resplendissante… Cette jeune femme, à la fois légère et profonde, s’asseoit dans un fauteuil du bar du Lutetia à Paris, commande une orange pressée et nous dit d’emblée qu’elle a tout son temps. En parlant, doucement, avec ce rythme si particulier qui donne de l’éclat autant que de l’aspérité à ses mots, elle est précise, attentive. Et soudain elle s’égare dans un rire qui éclot comme s’il lui brisait la gorge avec de l’eau. Pure. Lumineuse.
« Ça fait réfléchir… » Cette phrase revient chez elle comme un refrain. Cultivée, extrêmement, ancienne cavalière aussi, presque jusqu’à l’excès, Marina Hands, après avoir si nécessairement incarné Lady Chatterley pour la réalisatrice Pascale Ferran, puis Ysé au théâtre, dans Partage de midi, de Claudel, aura un automne chargé. Un tournage, où elle deviendra Coco Chanel (pour Coco et Igor, de William Friedkin), puis la scène de la Comédie-Française à nouveau, dans les habits de Célimène, pour une reprise du Misanthrope, de Molière (en février 2008). Avant cela, Marina Hands profite de quelques jours de pause, à peine, en passant par La Baule et ses souvenirs d’enfance. Avec nous, elle parle de son amour de la vie, de ses rôles, d’un métier qui la gâte, de ses parents – la comédienne Ludmila Mikaël et le metteur en scène Terry Hands –, de son coeur qui balance entre Londres et Paris.
Madame Figaro. – Le succès de Lady Chatterley, celui de Partage de midi à la Comédie-Française, des tournages et le théâtre encore pour la rentrée… Besoin de vacances ?
Marina Hands. – Je ne pense qu’à ça, je l’avoue ! J’ai quinze jours de vacances cet été, ça va être bien. Il y a une agitation nerveuse liée au fait de jouer, à cette tension émotionnelle et physique, à cette pression qui entoure les rôles… alors oui, c’est important de se poser.
Que faites-vous quand vous ne faites rien ?
– Un rattrapage de sommeil, d’abord. Je prends le temps de voir des amis, d’aller en pleine nature, le plus possible. J’ai besoin de calme, de retraite, de retrouver le rythme du quotidien, de me lever et de me coucher tôt, de bien manger… La plage de votre enfance, ce fut donc La Baule ?
– C’est un endroit lié à ma mère, qui aimait partir à La Baule en vacances. J’allais au club de plage l’Albatros, où je passais mon temps à faire du trampoline. Et j’aimais tant les pins…
Rencontre (II)
Est-ce là que vous avez découvert le cheval, et une passion pour l’équitation ?
– Très vite je suis allée voir les poneys, puis les chevaux. Et mon adolescence a été marquée par ce grand rendez-vous équestre. Comme je suis très mono-maniaque, c’était chez moi une passion féroce, dévorante ! C’est un art véritable, d’ailleurs on parle d’art équestre, voilà pourquoi je crois beaucoup aux vertus thérapeutiques des chevaux, auprès des handicapés, des enfants autistes aussi. Pendant des années, l’équitation a fait partie de mon équilibre. Puis j’ai arrêté à 19-20 ans,
prise dans une spirale de compétition, de discipline, où finalement peut-être je n’étais pas à ma place.
J’ai eu alors un temps de deuil, vraiment, de difficulté. Une mère française, un père anglais : comment avez-vous grandi entre deux langues, deux cultures ?
– Le français est ma première langue, la plus évidente, et en même temps je préfère mes origines anglaises, j’idéalise absolument tout là-bas, je ne suis pas du tout objective ! Les Anglais construisent des ponts entre le passé et le présent sans complexes.Je me sens bien à Londres, où un punk dans le métro ou au restaurant cohabite avec une dame qui ressemble à la reine d’Angleterre dans une totale simplicité. Les Anglais ont une culture de la différence. À Paris, je ressens moins d’ouverture. Je viens d’une famille où se mêlent aussi l’Espagne, la Grèce, la Russie, l’Allemagne, et je me sens
composée de tout cela, j’adore ça !
Quelles autres richesses retenez-vous d’eux ?
– Cultiver une absence totale de jugement, un regard ouvert… Cela fait partie de mon éducation. Mes parents sont partis de rien, et m’ont transmis avec beaucoup de douceur cette capacité à s’enthousiasmer qu’ils sont allés chercher en dehors de leur condition. Un rapport essentiel à la vie. Votre corps, décidé, votre voix, claire et puissante, votre présence, la lumière que vous dégagez… À l’écran ou sur scène, tout cela crée chez vous un condensé de force, de détermination ! Où se cache votre fragilité ?
– C’est drôle ce que vous dites, je me sens tellement fragile… Je pense qu’il y a quelque chose qui relève d’une nécessité pour moi dans l’expression artistique, un tel besoin qu’il se transforme peut-être en une énergie… Mais ce besoin de dire, de montrer, d’exprimer, il part bel et bien d’une fragilité. Jouer me nourrit, me donne la sensation d’exister. Je suis dans une exaltation des sens quand je travaille ! Dans quelque chose qui est tourné vers la lumière, même quand je joue des personnages tragiques, qui sont pour moi des personnages de vie contrariée, de désir contrarié. C’est cruellement humain alors, et c’est pour ça que la tragédie m’émeut…
Rencontre (III)
Vous avez évoqué la difficulté, la pudeur à jouer des scènes physiques dans Lady Chatterley. Votre corps est-il devenu votre allié ?
– Je m’en sers beaucoup dans mon travail, j’aime décider si je compose un corps rigide ou souple pour tel ou tel personnage… Après, au niveau de l’image, mon corps n’est pas un allié, mais pas du tout ! Je n’ai pas un regard. Enfin je n’aime pas trop me voir, comme beaucoup de femmes, voilà quoi. Mais dans le travail oui, mon corps m’aide, ce qui fait que j’avale la couleuvre quand je me vois. J’aimerais… enfin il y a des actrices beaucoup plus libres par rapport à cela. De l’amour, Claudel fait dire à Ysé, votre personnage dans Partage de midi : « Il ne faut pas comprendre, il faut perdre connaissance. » Osez-vous l’abandon ?
– Perdre connaissance… je ne sais pas si j’en suis capable. Ysé provoque tout le monde sur la question de l’amour. C’est pour cela qu’elle est tellement fascinante, intéressante. L’amour vous tourmente-t-il ?
– Il me questionne. Éternellement! J’ai l’impression que ça s’apprend, que c’est un art ! Ce que Lawrence nous en dit est magnifique, mais c’est un idéal ! Constance Chatterley pour moi est une sorte d’héroïne presque inhumaine dans sa maturité, dans son ouverture à elle-même et au monde, même si elle a parfois l’air d’avoir quatorze ans ! Je me sens plus proche de la mauvaise foi, des contradictions, de la jalousie, bref de l’immaturité d’Ysé. Quand je ne travaille pas, je passe des heures à observer les gens au café. Et ce qui est beau, ce sont leurs aspérités, précisément. C’est pareil avec mes personnages, j’adore ceux qui transgressent une certaine morale, car ils vous obligent à réfléchir, avec une tendresse pour eux. J’ai entendu des jugements terribles sur Ysé, on m’a dit : « elle fait des choses épouvantables, elle abandonne son mari, ses enfants. » Oui… mais
elle court après son bonheur. Et vous ?
– À 30 ans, c’est pour moi bien plus agréable qu’à 20. Je n’ai pas eu la vingtaine facile, je suis plus apaisée aujourd’hui.
Trois ans après leur rencontre sur le tournage de « Ensemble nous allons vivre une très grande histoire d’amour » , Julien Doré et Marina Hands sont aujourd’hui séparés.
C’est la comédienne Marina Hands qui vient d’annoncer la nouvelle en se confiant au magazine Paris Match. L’actrice qui a toujours souhaité rester très discrète sur sa vie privé a dévoilé ne plus être en couple avec Julien Doré depuis déjà plusieurs mois.
Nous ne sommes plus ensemble depuis six mois. La douleur d’une rupture est valable pour les deux, peu importe celui qui est parti.
Egalement très discret, le gagnant de la « Nouvelle Star » 2007 aujourd’hui âgé de 30 ans parlait souvent de sa chérie dans les médias sans toutefois la nommer :
Je suis en train de vivre une belle histoire. Et elle n’a rien à voir avec ce que j’ai vécu auparavant.
Pascal Thomas aime la comédie et les marivaudages. Il la filme bien aussi, en témoigne son délire amoureux porté par Julien Doré (aussi bon musicien qu’acteur) et Marina Hands. C’est enlevé et c’est absurde. Déconcertant, diront certains. Surprenant, répondrons-nous.