Quatre événements en hommage à Lady Diana
De Londres à Althorp, où elle repose, plusieurs manifestations lui rendent hommage et témoignent, aujourd’hui encore, de son immense popularité.
Repos éternel
Demeure historique des Spencer depuis 1508, le domaine d’Althorp abrite, sur une île du lac situé dans le parc, le lieu de sépulture de la princesse, ainsi qu’un mausolée dédié à sa mémoire. Le sanctuaire a été rénové cette année et pour commémorer les vingt ans de sa disparition, une exposition présente cet été les quinze portraits emblématiques de Diana, photographiée par Mario Testino pour Vanity Fair dans les années 1990.
« J’ai toujours pensé que Mario Testino avait brillamment capturé l’essence de Diana, témoigne son frère, le comte Spencer. Ces merveilleuses images ont eu un immense impact sur moi, quand je les ai découvertes et les revoir aujourd’hui, vingt ans après, me semble un hommage approprié à ma belle, fabuleuse sœur. » Le château d’Althorp accueille aussi une autre exposition, intitulée Walking in her shoes (Marchant sur ses traces), soit la présentation de vingt projets de jeunes gens à travers le monde qui ont reçu le Diana Award pour leur engage ment social en faveur de leur communauté, dans l’esprit de compassion cher à la « princesse du peuple ». La relève est assurée.
Althorp House, Rugby Road off the A428, Northampton. Jusqu’au 8 octobre.
Althorp House, Rugby Road off the A428, Northampton. Jusqu’au 8 octobre.
Jardin immaculé
Dans le parc de Kensington Palace, un jardin blanc vient d’être spécialement planté en hommage à Diana. Une création florale éphémère que les visiteurs peuvent admirer durant l’été. Roses anglaises, tulipes, narcisses et myosotis : à deux pas de Hyde Park, ce parterre a notamment été inspiré par la robe blanche Elvis de la princesse, signée Catherine Walker, laquelle est aussi présentée à l’exposition. Situé dans l’historique Sunken Garden autour d’un bassin, il rappelle aussi le tapis de fleurs déposées devant le palais par des milliers de personnes bouleversées par l’annonce de sa mort. Une délicate évocation de la princesse qui, au cours de ses quinze ans de résidence à Kensington, flanaît avec plaisir dans ce parc, conversant avec les jardiniers qui ne l’ont pas oubliée.
Kensington Palace, Londres, jusqu’au 31 décembre.
Kensington Palace, Londres, jusqu’au 31 décembre.
Pour la postérité
« Vingt ans ont passé depuis la mort de notre mère. Le temps est venu de reconnaître l’impact positif qu’elle a eu sur le Royaume-Uni et sur le monde avec une statue. Notre mère a touché tant de vies. Nous espérons que cette œuvre aidera tous ceux qui visitent Kensington Palace à réfléchir sur sa vie et sur son héritage.»
En janvier dernier, les princes William et Harry annonçaient par un communiqué avoir commandé une statue à l’effigie de Diana pour honorer sa mémoire. L’œuvre sera érigée dans les jardins du palais et devrait être dévoilée avant la fin de l’année. À ce titre, une collecte de fonds privésaété organisée et on attend le nom du sculpteur.
Diana, icône de mode
C’est l’un des événements majeurs de cet anniversaire. Parce que Diana n’a cessé d’exprimer ses émotions à travers sa garde-robe, son évolution reflète sa propre transformation, révélant au fil des années une allure de plus en plus glamour. De la blouse sage et romantique signée Emanuel qu’elle arborait pour son portrait réalisé par Lord Snowdon en 1981 au sublime fourreau en velours bleu nuit, signé Victor Edelstein, porté lors de son rock endiablé avec John Travolta à la Maison-Blanche en 1985 (vendu aux enchères pour 274 200 euros il y a quatre ans), en passant par sa robe de mariée, l’exposition retrace le parcours de cette icône fashion, ambassadrice inégalée de la mode britannique.
« Diana prenait un plaisir fou à choisir ses vêtements », se souvient le styliste David Sassoon. Après sa séparation avec Charles, la princesse de Galles a voulu être perçue comme une femme active, d’où ses tailleurs épaulés qui la rendaient plus athlétique encore et dont elle confiait souvent la création à sa couturière fétiche, Catherine Walker, aujourd’hui disparue. De l’adolescente ingénue à la superstar internationale, un émouvant album-souvenir qui retrace la quête d’identité d’une femme intuitive, qui a gagné en confiance pour communiquer et finalement contrôler son image comme personne.
Diana, sa vie à travers la mode, Kensington Palace, Londres. Jusqu’au 28 février 2018.
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